Travailler à distance en tant qu’expert SEO, c’est la liberté de pouvoir bouger, explorer, et rester productif n’importe où. Mais cette liberté dépend d’un facteur souvent sous-estimé : la qualité de la connexion internet. Durant mon dernier séjour en Thaïlande, j’ai passé plusieurs semaines entre Bangkok, Chiang Mai. Voici un retour d’expérience complet pour travailler efficacement — et en toute sécurité — depuis le pays du sourire.
1. Pourquoi la Thaïlande est idéale pour les digital nomads… à condition de bien préparer sa connectivité
Avec ses paysages sublimes, son coût de la vie abordable et ses nombreux cafés et coworkings, la Thaïlande attire de plus en plus de freelances et entrepreneurs du web. Mais entre les coupures de courant dans certaines zones rurales et les réseaux Wi-Fi aléatoires, mieux vaut anticiper pour rester opérationnel.
2. Les meilleures solutions pour se connecter en Thaïlande
a) Les opérateurs mobiles les plus fiables
Il existe trois principaux opérateurs mobiles :
- AIS : le plus fiable en termes de couverture nationale, notamment dans les zones rurales.
- TrueMove H : excellent en ville, très bonne vitesse 4G/5G.
- DTAC : plus abordable, mais couverture parfois limitée dans les îles ou régions montagneuses.
Je recommande AIS, testé sur l’ensemble du territoire, y compris en pleine jungle dans le Nord.
b) La carte SIM : où et comment l’acheter ?
- À l’aéroport, je n’ai jamais vu autant de stand pour acheter des cartes SIM (moins intéressant en termes de prix).
- Dans les 7-Eleven (mon havre de paix et de climatisation), ou dans des boutiques officielles AIS/TrueMove.
- Préfère une SIM prépayée avec data illimitée (compte environ 10 à 15 € pour 15 jours de data haut débit).
Astuce : active l’eSIM à l’avance via des services comme Airalo ou Holafly si tu veux être connecté dès ta sortie de l’avion. Moi, j’utilise en général Holafly mais aucun retour négatif d’Airalo.
c) Les forfaits Wi-Fi dans les hébergements
Beaucoup d’hôtels ou d’Airbnb proposent le Wi-Fi gratuit, mais vérifie toujours la vitesse réelle. Pour cela, j’utilise Speedtest dès mon arrivée. Le minimum recommandé pour les appels visio et l’usage d’outils SEO est :
- Download : >20 Mbps
- Upload : >5 Mbps
- Ping : <100 ms
Pense à tester à différents moments de la journée (matin, soir), car la qualité peut varier selon l’affluence.
3. Sécurité numérique : rester pro malgré les réseaux publics
Naviguer depuis des Wi-Fi publics, c’est pratique… mais risqué.
Voici mes bonnes pratiques :
- Toujours utiliser un VPN (NordVPN, ProtonVPN ou Mullvad). C’est indispensable pour protéger ses données et accéder aux outils pros sans restriction.
- Connexion SSL obligatoire : ne jamais envoyer d’identifiants ou consulter ses mails sans HTTPS.
- Pas d’actions sensibles sur les Wi-Fi ouverts : si je dois accéder à des comptes Google Ads, Search Console ou SEMrush, je bascule en data mobile.
- Double authentification activée partout (Google, Notion, GitHub, etc.).
- Chiffrement du disque dur (FileVault, BitLocker) : utile en cas de vol ou de perte d’appareil.
4. Mon setup idéal pour travailler sans stress
- Carte SIM AIS avec forfait illimité 5G.
- VPN actif en permanence sur tous mes appareils.
- Routeur Wi-Fi portable en backup (type TP-Link M7350) si le Wi-Fi de l’hôtel est trop instable.
- Notion offline pour rédiger ou organiser mes tâches sans dépendance réseau.
- Batterie externe + multiprise : dans les cafés, ça sauve une journée.
- Casque antibruit : idéal pour se concentrer même en terrasse ou dans les open-spaces de coworking. C’est cher mais je ne peux pas m’en passer.
5. Conseils concrets pour un SEO digital nomad en Thaïlande
- Tester la connexion AVANT de réserver un logement, via les commentaires ou en demandant directement la vitesse.
- Favoriser les villes « digital nomad friendly » comme Chiang Mai, Bangkok (quartiers de Sathorn ou Sukhumvit), ou Koh Lanta (avec plusieurs coworkings).
- Prévoir un plan B de connexion pour les deadlines critiques (eSIM, second opérateur ou coworking).
- Toujours garder une copie offline de ses documents-clés (briefs clients, analyses sémantiques, exports SEMrush).
- Faire une sauvegarde automatique quotidienne de tes fichiers dans le cloud (Google Drive, Dropbox, pCloud).
Conclusion
Travailler en Thaïlande en tant que consultant SEO, c’est possible — et même agréable — à condition d’avoir anticipé la question de la connectivité. Avec une bonne carte SIM, un VPN fiable et quelques bons réflexes, tu peux rester performant, productif… et profiter de la douceur du climat tropical sans stress.
Tu veux en savoir plus sur le quotidien d’un SEO nomade ou tu envisages de sauter le pas ? Je peux répondre aux questions.