Mes débuts dans le web : balbutiements du SEO
Je devais avoir dix ou onze ans quand mon grand-père m’a posé cette question simple : « Qu’est-ce que tu veux pour ton anniversaire ? » Sans vraiment comprendre pourquoi, j’ai répondu : « Un ordinateur. » Je lui ai dit que c’était l’avenir. Et, sans le savoir, je venais de choisir ce qui deviendrait ma voie.
J’ai commencé avec un PC sous MS-DOS, puis Windows 3.1. À l’époque, il fallait potasser les bibles MS-DOS pour trouver les bonnes lignes de commande. Le bruit du modem 33.6k résonne encore dans ma tête – le sifflement, les craquements – comme une signature sonore de mes débuts sur Internet. Puis vinrent les 56k, Infonie, mes premières pages HTML…
Je me souviens de cette époque où les gens demandaient encore : « C’est quoi, Internet ? » Google n’existait pas encore, on utilisait AltaVista, Lycos, ou des annuaires comme Yahoo. C’est aussi à cette période, fin des années 90, que j’ai commencé à développer en PHP – en autodidacte, évidemment. C’était artisanal, passionné, et incroyablement excitant.
Au début, on se moquait un peu du SEO. On ne mesurait pas l’audience avec Google Analytics (qui n’existait pas encore), mais avec des outils de monitoring serveur très rudimentaires. Beaucoup d’entreprises avaient un site web uniquement pour l’ajouter sur leur carte de visite – parce que ça faisait moderne, tendance. On ne parlait pas encore de stratégie digitale, encore moins de retour sur investissement.
Quand j’ai mis les mains dans le web au début des années 2000, le SEO ressemblait à un Far West numérique. À l’époque, il suffisait de bourrer une page de mots-clés, d’ajouter quelques balises meta, et hop, on se hissait facilement dans les premiers résultats de Google. L’algorithme n’était pas encore le juge impitoyable et affuté qu’il est devenu aujourd’hui.
J’ai appris en faisant. En parallèle de mes études, je n’ai jamais cessé de me former, notamment à travers mes rencontres professionnelles et mes projets personnels. Très tôt, je me suis intéressé aux utilisateurs, à leur parcours, à leur perception. Je travaillais sur l’ergonomie des sites, et je me posais sans cesse la question : comment et pourquoi les gens viennent sur mon site web ? Et surtout, comment faciliter leur expérience ? J’ai vu des sites grimper en flèche… puis disparaître après une mise à jour d’algorithme. Mais c’est dans ces turbulences qu’on apprend à naviguer vraiment.

Les grandes évolutions du référencement depuis 2000
Mon parcours m’a également amené à travailler le SEO sous des angles très différents : par pays, par moteur de recherche, par continent. L’apparition de la Chine comme acteur majeur du web, avec son Internet privé et ses moteurs comme Baidu, a profondément transformé la vision globale du référencement. J’ai vite compris qu’il n’existe pas un SEO, mais des SEO. Chaque marché, chaque culture numérique, chaque environnement technique impose ses propres codes et ses propres stratégies.
L’une des évolutions majeures que j’ai observée, c’est l’apparition puis la domination absolue de Google sur le marché de la recherche en ligne. Google est devenu ce que Microsoft était pour les systèmes d’exploitation : un standard quasi-incontournable. Au fil des années, il a imposé ses règles, ses algorithmes, ses outils (Search Console, Analytics…), jusqu’à devenir le point de référence de toute stratégie de visibilité en ligne.
Autre transformation radicale : l’arrivée des réseaux sociaux, de YouTube, puis de plateformes comme Dailymotion. Le web a commencé à se remplir d’images et surtout de vidéos. Je me souviendrai toujours de la première vidéo avec son que j’ai vue sur un PC : c’était presque un miracle. En couleurs 16 bits, avec du son MIDI… À l’époque, très peu de plateformes étaient capables d’afficher de la vidéo avec de la musique. Mais comme souvent dans le numérique, ce n’est pas forcément la meilleure technologie qui gagne – c’est celle qui s’impose dans les usages.
Le SEO, ce n’est pas une science figée. Voici ce que j’ai vu évoluer depuis deux décennies :
- Les mises à jour majeures de Google (Panda, Penguin, Hummingbird…) ont changé la donne : place au contenu de qualité, au netlinking propre, et à l’expérience utilisateur.
- L’explosion du mobile et de la vitesse : un site lent ou non responsive est désormais un handicap sévère.
- L’importance croissante de l’intention de recherche : comprendre l’utilisateur est devenu central.
- Le rôle du branding et de la confiance : E-E-A-T (Experience, Expertise, Authority, Trust) est devenu le nouveau mantra du référencement.
En somme, le SEO est passé d’une logique purement technique à une discipline transversale mêlant contenu, UX, psychologie et stratégie marketing.
Ce qui marche encore aujourd’hui (et ce qui ne marche plus)
Parmi les pratiques qui tiennent encore la route aujourd’hui :
✅ Créer du contenu utile et bien structuré
✅ Optimiser la technique (vitesse, accessibilité, balises)
✅ Penser UX et parcours utilisateur
✅ Travailler un netlinking propre et progressif
✅ Suivre ses performances et savoir s’adapter
Ce qui est devenu risqué, voire contre-productif :
❌ Le contenu dupliqué ou trop pauvre
❌ Les backlinks achetés à la chaîne
❌ Le keyword stuffing
❌ Les pages satellites sans vraie valeur ajoutée
❌ L’absence de stratégie de contenu
Mon approche du SEO en 2025
Aujourd’hui, je considère le SEO comme une stratégie d’accompagnement global, au service de la visibilité et de la crédibilité d’un site. Mon approche repose sur trois piliers :
- Compréhension des besoins utilisateurs : identifier les requêtes réelles, les intentions derrière les mots.
- Structuration sémantique et technique : créer un site lisible par Google, mais pensé pour l’humain.
- Optimisation continue : le SEO est un marathon, pas un sprint. Il faut ajuster en permanence, comme on ajuste la voile d’un bateau.
Je garde toujours en tête l’ancienne devise de Google : « Don’t be evil. » Au fil des années, j’ai vu des pratiques douteuses, des stratégies abusives, des boîtes qui ont profité du système. Et le pire, c’est que certaines existent encore aujourd’hui. Comme quoi, ce n’est pas forcément l’entreprise la plus éthique qui survit. Mais moi, j’ai fait un autre choix : celui de construire, d’éduquer, d’accompagner de manière durable.
C’est cette philosophie que j’applique aujourd’hui dans mon agence SEO à Toulouse, TooNetCreation. Avec mon équipe, on aide les entreprises à construire une stratégie digitale durable, ancrée dans leur réalité métier. comme une stratégie d’accompagnement global, au service de la visibilité et de la crédibilité d’un site. Mon approche repose sur trois piliers :
- Compréhension des besoins utilisateurs : identifier les requêtes réelles, les intentions derrière les mots.
- Structuration sémantique et technique : créer un site lisible par Google, mais pensé pour l’humain.
- Optimisation continue : le SEO est un marathon, pas un sprint. Il faut ajuster en permanence, comme on ajuste la voile d’un bateau.
En conclusion
30 ans dans le web, ça forge une certaine lucidité. Le SEO n’est ni une potion magique ni une recette universelle. C’est un art d’adaptation, d’écoute et de constance. Et surtout, c’est une aventure humaine : comprendre les besoins des autres pour mieux y répondre.
Si tu veux qu’on en discute ou si tu cherches un regard expérimenté sur ton site, passe faire un tour par mon agence SEO à Toulouse. On peut sûrement faire un bout de chemin ensemble.
– Georges Corre